23/02/2014

La tradition yogique: 1- Les Vedas


Les origines du yoga remontent à plus de 1500 ans avant notre ère, à l’époque des premiers écrits spirituels de l’hindouisme, les Vedas (1700-1100 BC), Veda signifiant Connaissance. On les attribue aux Rishis, ou yogis védiques, les maîtres de la réalité suprême d’une culture archaïque où prédomine le rituel, le sacrifice et le cérémoniel.


On estime le plus ancien de ces écrits, le Rig Veda (Rig signifiant éloge) et ses 1028 hymnes, la source même du yoga. Cette poésie brahmanique établit un lien fusionnel entre l’être et la nature, yoga signifiant ne faisant qu’un.  La méditation y est amplement professée.  Il s’agit de transcender sa nature et son ego pour ne faire qu’un avec le divin, pour atteindre un état de conscience pure, à l’aide de mantras. Les mantras sont des chants de mots sanskrits répétés de manière à ressentir leurs bienfaits vibratoires au plus profond de son être, et la joie qu’ils procurent en mettant l’emphase sur la respiration.  De nos jours, on rencontre également les kirtans, une pratique de chants dévotionnels. 
Plus tard, le Yoga Sutra ajoutera la technique de visualisation à la pratique méditative. Cette méthode de concentration sur un point fixe, les  drishtis, qu'il soit une divinité, une intention ou un objet dans l’espace, isole le méditant des distractions qui l’entoure, engageant son esprit au cœur de la conscience de soi. 
Les Vedas comportent d’autres écrits : Le Yajur Veda ou la connaissance du sacrifice; le Sama Veda, la connaissance des chants; et le Atharvana Veda, plus controversé, la connaissance ésotérique : la magie, les sciences occultes, la mystique et le monde des morts.
 
Sources:
-Teaching yoga, de Mark Stephens
-Internet
 
 

14/02/2014

Février me rappelle l’Oubli...


 

 

À se rappeler les détails                                                                                               

Inutiles et insignifiants                                                                                                    

En tout et partout,                                                                                                         

Qui sonnent pauvrement                                                                                             

D’une misérable monnaie convoitée                           

L’Oubli                                                                                                                       

Trône de tous ses blancs de la vie.
 
(Extrait tiré de mon Recueil de poésie)